Expatriation et entrepreneuriat : ce que ça m’a appris (et comment tu peux t’en inspirer)

10 Oct 2025 | Business

Durée de lecture : 4 minutes

Quand on parle d’expatriation, on pense souvent soleil, dépaysement, aventure. Quand on parle d’entrepreneuriat, on pense liberté, passion, autonomie. Et quand on vit expatriation et entrepreneuriat à la fois ? Ça devient un véritable catalyseur de transformation. Dans cet article, je veux te partager ce que ces deux expériences m’ont appris, de manière concrète, honnête, sans filtre. Et surtout, te montrer comment tu peux t’en inspirer, peu importe ton point de départ.

Quitter l’Europe pour créer des opportunités

À 25 ans, j’ai quitté mon quotidien belge. Pas parce que j’avais un plan en béton. Mais parce que j’étais à bout de souffle. Je n’avais pas de diplôme, de perspectives, et le sentiment désagréable d’être « inemployable » selon les agences d’intérim. J’étais dans un tunnel, bouché des deux côtés. J’avais envie d’autre chose, de me sentir utile, de prouver que j’avais quelque chose à apporter. Alors je suis partie direction la Côte d’Ivoire. Sans job, mais avec cette conviction profonde que quelqu’un finirait bien par me donner ma chance. Et si personne ne le faisait, je la prendrais.

S’intégrer sans diplôme : la rage de réussir

Je ne vais pas te mentir : les débuts ont été durs. Quand tu arrives dans un nouveau pays, il faut tout reconstruire. Ton cercle social, ta sécurité, ton identité, mais j’étais déterminée. J’ai envoyé 120 candidatures spontanées. Oui, 120. J’ai écumé Google à la recherche de toutes les entreprises installées localement. Et au bout de trois mois, j’ai trouvé un job. Ce poste, c’était plus qu’un emploi, c’était ma chance de prouver que je pouvais y arriver. Pendant 8 ans, j’ai travaillé en multinationale. J’y ai appris la rigueur, la gestion, la montée en responsabilité. J’y ai surtout gagné quelque chose que personne ne pourra jamais m’enlever : la confiance en moi. J’ai vu, noir sur blanc, que je pouvais être utile, compétente, performante, sans aucun diplôme en poche.

Le déclic : reprendre le contrôle de mon temps

Mais comme souvent, après l’apprentissage vient l’étape du choix. Le vrai déclic, ça a été la naissance de mon fils. J’ai réalisé que je ne voulais plus brader mon temps. Qu’on me dise quand travailler, quand partir en congé, quand être disponible… c’était devenu impossible.

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Je ne voulais pas juste « assurer » financièrement. Je voulais être présente, choisir mes horaires, décider de mon rythme. Et surtout, lui montrer l’exemple : qu’on peut construire sa vie selon ses propres règles. L’entrepreneuriat est devenu une évidence. Pas pour fuir le salariat, mais pour me rapprocher de mes valeurs.

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Une année de transition pour poser les bases

Avec mon mari, on a décidé de tout plaquer. Littéralement. On a lancé un compte Instagram qui s’appelait « Oser tout plaquer » pour documenter notre voyage. Un road trip d’un an, entre deux vies. Une pause nécessaire et précieuse pour réfléchir, expérimenter, et surtout commencer à poser les premières briques de mon activité.

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Ce voyage m’a permis de comprendre une chose : on n’a pas besoin d’avoir tout planifié pour avancer. Parfois, il suffit juste de créer de l’espace pour que les idées émergent. Et c’est exactement ce que j’ai fait.

Ce que l’expatriation m’a appris en business

Mon parcours pro s’est forgé en Afrique. Et ce n’est pas anodin. Ici, c’est le royaume de la débrouille. Quand t’as un camion coincé à 300 km du port avec une marchandise périssable, tu n’as pas le choix : tu trouves une solution. Cette logique, je l’ai intégrée profondément.

Être entrepreneur, c’est exactement ça. Trouver des solutions là où d’autres voient des murs. Apprendre à gérer la frustration, l’attente, l’imprévu. S’adapter en permanence. Et surtout, garder la tête froide quand tout part en vrille. Vivre ici m’a appris la patience, la gratitude, et la résilience. Et ces compétences, crois-moi, elles valent tous les diplômes du monde.

Poser son cadre : le vrai défi de l’indépendance

Quand tu es à ton compte, il n’y a plus d’horaires imposés. Et c’est là que ça se corse. La liberté, c’est grisant… mais aussi exigeant. Il faut apprendre à dire non, à délimiter le pro du perso, à ne pas répondre à ses clients à 22h juste parce qu’on peut.

Moi, je suis passionnée. Je pourrais bosser non-stop. Mais j’ai appris que si je veux une vraie vie perso, il faut que je la protège. Que je pose des limites. Que je me rappelle pourquoi j’ai choisi ce mode de vie. Et ça, c’est un travail quotidien.

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À 80 ans, je veux pouvoir me dire : tu as osé

J’ai une question qui m’accompagne souvent : « Qu’est-ce que la vieille femme que je serai dans 50 ans penserait de mes choix ? » Et à chaque fois, la réponse est la même : elle ne me dirait jamais d’être restée planquée. Elle me dirait merci d’avoir osé.

J’ai monté mon activité sans diplôme, sans levée de fonds, sans business plan sophistiqué. Juste avec de la curiosité, de l’action, et beaucoup de sueur. Et tu sais quoi ? Ça suffit largement.

Ce que tu peux retenir de tout ça

  • Tu n’as pas besoin d’avoir tout validé pour démarrer. Le diplôme, le plan parfait, le financement miracle… c’est du bonus, pas du nécessaire.
  • Ton expérience terrain est une mine d’or. Ce que tu vis, ce que tu gères au quotidien, ce que tu surmontes… tout ça te construit un bagage unique.
  • Le temps est la ressource la plus précieuse. Ne le brade pas. Organise-toi pour qu’il serve ta vie, pas l’inverse.
  • La liberté, ce n’est pas faire n’importe quoi. C’est apprendre à poser un cadre qui te respecte, te soutienne, te stimule.

Et si tu penses que ce n’est pas pour toi, pose-toi la vraie question : est-ce que je n’en suis pas capable… ou est-ce que je pense ne pas en être capable ? Tu n’as pas besoin d’être parfaite. Tu as juste besoin de commencer.

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Julie Lhoest

Article rédigé par
Julie Lhoest

Je suis coach Business & Instagram.
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